Crear juego

Du bon usage des statistiques

Completar frases

Les erreurs de lecture des statistiques de la mortalité routière

Descarga la versión para jugar en papel

Edad recomendada: 15 años
10 veces realizada

Creada por

Top 10 resultados

  1. 1
    fabien corchete
    04:12
    tiempo
    100
    puntuacion
¿Quieres aparecer en el Top 10 de este juego? Inicia sesión para identificarte.
Crea tu propio juego gratis desde nuestro creador de juegos
Crear completar frases
Compite contra tus amigos para ver quien consigue la mejor puntuación en esta actividad
Crear reto
  1. tiempo
    puntuacion
  1. tiempo
    puntuacion
tiempo
puntuacion
tiempo
puntuacion
game-icon

Completar

Du bon usage des statistiques

Les erreurs de lecture des statistiques de la mortalité routière

ES JAY DE BEAUFORT
game-qr
1

comportement l'efficacité comparer sens progrès conscience densités diminue nouvelles l'évolution sûrs risque augmente denses baisse

Lors d'un récent « Café de la statistique » organisé par la Société française de statistique , l'invité Jean Orselli , un ingénieur des ponts et chaussées qui a rédigé une thèse d'histoire des usages et des usagers de la route , a pointé deux malentendus permanents :

Premièrement , on ne peut pas apprécier de la mortalité routière sans prendre en compte le volume du trafic routier . Celui - ci a été multiplié par sept entre 1960 et 2013 . ( Le trafic se mesure en milliards de véhicules - kilomètres : on l'estime à partir d'enquêtes réalisées sur les routes et autoroutes . ) Rapporté à ce volume de trafic , le de mourir dans un accident de la route a été divisé par presque vingt . Et cette du risque a été continue : c'est à tort qu'on met souvent l'accent sur le pic du nombre de tués en 1972 , suivi d'une décroissance qui résulterait d'une soudaine « prise de » et de politiques publiques .


Moins de tués sur les routes grâce aux de la médecine .
La baisse du risque existait bien avant 1972 : pour partie , elle est due à des facteurs structurels d'évolution ( le taux d'occupation des véhicules a baissé ; la part des conducteurs novices aussi ; les progrès de la médecine ont permis de sauver davantage d'accidentés ) sortant du champ d'action des responsables de la sécurité routière qui se résume à la triade comportement - véhicule - infrastructure .

Deuxièmement , on ne peut pas les risques de mortalité routière par habitant de différents territoires sans tenir compte des différences de densité de population entre ces territoires . Il y a toujours moins de tués par habitant dans les zones . Comparer la France aux Pays - Bas en utilisant l'indicateur « nombre de tués par habitant » ( en 2013 , 52 tués par million d'habitants en France , 32 aux Pays - Bas ) n'a pas de ! Il faut au moins « désagréger » ce ratio en fonction des densités des subdivisions territoriales , et l'on constate alors que la France est un des pays les plus d'Europe . Mais ce résultat est nié dans la communication officielle , de peur de « démotiver les conducteurs » : on choisit d'indiquer , d'après les ratios bruts , que « treize pays européens ont un taux inférieur à celui de la France » ( voir le bilan 2014 de l'ONISR . Ce bilan procède également à des comparaisons entre départements français sans tenir compte de leurs différences de ) .

Ce faisant , elle oriente le public vers des interprétations hâtives : c'est toujours le supposé des conducteurs , et supposée des politiques publiques , notamment de la répression , qui sont mis en avant pour expliquer les évolutions . Grosso modo , la communication en matière de sécurité routière se résume à ceci : si le nombre de tués , le gouvernement se félicite de l'efficacité de son action ; si le nombre de tués , c'est que les conducteurs se relâchent !
Source accidents de la route par J F Royer , the conversatio n