Montée des eaux au Bangladesh

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Le Bangladesh face au réchauffement climatique.
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Sobre Presentación

géographie

Edad recomendada: 12 años

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Creada por

Luc Moneyron

Francia

Top 10 resultados

1

Luc Moneyron

23 de Mayo de 2017

00:08

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100

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2

Delphanlaure Alfa

15 de Diciembre de 2017

01:26

tiempo

100

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Montée des eaux au Bangladesh Versión en línea Le Bangladesh face au réchauffement climatique. Consulte le dossier suivant pour ensuite réaliser ton travail (questionnaire). por Luc Moneyron 1 Un pays menacé Au Bangladesh, le réchauffement climatique n'est pas un futur hypothétique mais déjà une réalité. Plus d'un tiers du pays est menacé de disparition avant la fin du siècle par la montée des eaux. On estime à 40 millions, le nombre de personnes contraintes de se déplacer pour fuir la menace. 2 Un pays "à fleur d'eau" Le Bangladesh est un pays d'Asie du sud, voisin de l'Inde. Situé entre le Golfe du Bengale (d'où son nom) et la montagne de l'Himalaya, c'est un pays de larges vallées faiblement élevées. Certaines régions peuvent même être situées en dessous du niveau de la mer. Il est traversé par de gigantesques fleuves, le Gange et le Brahmapoutre, dont les eaux se divisent pour former un delta aux multiples bras mouvants et sinueux avant de se jeter à l'océan. 3 Un pays densément peuplé Le Bangladesh est très fortement peuplé et compte 160 millions d'habitants pour une superficie de 147 000 Km². Il est donc trois fois plus petit que la France pour une population presque trois fois plus nombreuse. Certaines régions atteignent des records de densités : 1237 habitants/km² pour le pays. France : 122 habitants /km². Pour comparer l'évolution de la densité des deux pays, clique ici. 4 Un pays pauvre et vulnérable La population du Bangladesh est l'une des plus pauvres d'Asie. Beaucoup vivent avec moins de deux euros par jour. L'IDH du pays est faible : 0,5 (146ème rang sur 187 pays classés) 5 Un pays pauvre La culture du riz et la pêche sont les principales ressources de ce pays où l'eau est omniprésente. Pendant longtemps les eaux des fleuves chargées en limon rendaient les terres très fertiles et permettaient plusieurs récoltes de riz par an. Mais aujourd'hui la montée des eaux de l'océan au sud et les crues des fleuves au nord font reculer les terres cultivables d'une population toujours plus nombreuse. 6 Le Bangladesh dans l'actualité 7 Trajectoire du cyclone Sidr en 2007 Le littoral du Bangladesh est de plus en plus menacé par la violence des cyclones : des vents violents venus de l'océan et chargés de pluies torrentielles s’abattent sur le pays détruisant cultures et habitations. En 2007, le cyclone Sidr, tristement célèbre fait plus de 3 500 morts et 10 00 disparus. Les rizières sont inondées, les puits pollués par l'eau de mer, les routes coupées et les villages détruits. Beaucoup de villages n'ont pas encore aujourd'hui surmonté les ravages provoqué par Sidr. Avec le réchauffement climatique, les cyclones se forment plus facilement au-dessus des mers chaudes et sont de plus en plus fréquents. 8 Les risques naturels au Bangladesh Le Bangladesh est très vulnérable et exposé aux risques naturels liés à l'eau : Les cyclones devenus plus fréquents conjugués à la montée des océans font pénétrer les eaux de mer à l'intérieur des terres littorales. La fonte accélérée des neiges et glaciers de l'Himalaya provoquent de redoutables et spectaculaires crues des fleuves qui détruisent et emportent des pans de terre entiers. Chaque été, les pluies de la mousson, abondantes et ininterrompues durant des semaines, font monter les cours d'eau et fragilisent les sols. Ces risques s'aggravent avec le réchauffement climatique. 9 Terres abîmées par la sel La pénétration des eaux de mer à l'intérieur des terres dégradent les sols arables : les cultures deviennent dès lors impossibles en raison d'une teneur en sel trop élevée. Ainsi la mangrove (formation végétale présente dans les marais d'une richesse biologique exceptionnelle) ne survit pas à la salinité : les arbres et les animaux meurent, et les habitants abandonnent des paysages désolés. 10 La corvée de l'eau La population a du mal à trouver de l'eau potable qui manque dans le pays. Les puits et nappes phréatiques sont dégradés par les eaux boueuses et ou salées. Les familles attendent des heures les camions citernes très tôt le matin pour être sûres d'être approvisionnées. Elles effectuent pour cela de nombreux kilomètres. La corvée de l'eau peut monopoliser la moitié de la journée ! 11 Se protéger du risque Afin de se protéger de la montée des eaux, les villages des littoraux édifient des digues faites de blocs de boues et de bambous. Les matériaux et moyens utilisés peuvent sembler dérisoires devant l'ampleur de la menace. Les habitants démunis ne peuvent compter que sur eux-mêmes : l'Etat du Bangladesh, trop pauvre ne leur vient pas en aide. 12 L'exode vers la capitale La capitale Dacca a vu sa population exploser depuis le début du siècle, avec un doublement démographique. La métropole compte actuellement environ 18,6 millions d’habitants, et le mouvement d’urbanisation, qui en est à ses début dans le pays, n’est pas près de s’arrêter. Beaucoup de paysans ayant tout perdu finissent par gonfler un peu plus les bidonvilles de la capitale et vivent dans des conditions effroyables. La ville compte de plus en plus de réfugiés climatiques à la recherche de travaux souvent précaires et souvent pénibles (comme les fabricants de briques de la page suivante qui gagne une misère : moins de 100 takkas ou un euro par jour). 13 S'adapter et changer de vie 14 De nouvelles opportunités ? Avec la disparition des cultures et des villages, certains entrepreneurs développent l'élevage de crevettes plus lucratif que la riziculture. Les crevettes sont destinées à l'exportation et le Bangladesh commence à se tourner vers l'étranger. Cependant les emplois créés sont insuffisants pour permettre aux populations déplacées de rester. Plus grave, certains paysans cède leurs terres pour une somme dérisoire et finissent dans la misère. Ils choisissent de partir pour Dacca...

Montée des eaux au Bangladesh Versión en línea

Le Bangladesh face au réchauffement climatique. Consulte le dossier suivant pour ensuite réaliser ton travail (questionnaire).

Un pays menacé

Au Bangladesh, le réchauffement climatique n'est pas un futur hypothétique mais déjà une réalité.

Plus d'un tiers du pays est menacé de disparition avant la fin du siècle par la montée des eaux.

On estime à 40 millions, le nombre de personnes contraintes de se déplacer pour fuir la menace.

Un pays "à fleur d'eau"

Le Bangladesh est un pays d'Asie du sud, voisin de l'Inde.

Situé entre le Golfe du Bengale (d'où son nom) et la montagne de l'Himalaya, c'est un pays de larges vallées faiblement élevées. Certaines régions peuvent même être situées en dessous du niveau de la mer.

Il est traversé par de gigantesques fleuves, le Gange et le Brahmapoutre, dont les eaux se divisent pour former un delta aux multiples bras mouvants et sinueux avant de se jeter à l'océan.

Un pays densément peuplé

Le Bangladesh est très fortement peuplé et compte 160 millions d'habitants pour une superficie de 147 000 Km².
Il est donc trois fois plus petit que la France pour une population presque trois fois plus nombreuse.

Certaines régions atteignent des records de densités : 1237 habitants/km² pour le pays.
France : 122 habitants /km².

Pour comparer l'évolution de la densité des deux pays, clique ici.

Un pays pauvre et vulnérable

La population du Bangladesh est l'une des plus pauvres d'Asie. Beaucoup vivent avec moins de deux euros par jour.

L'IDH du pays est faible : 0,5 (146ème rang sur 187 pays classés)

Un pays pauvre

La culture du riz et la pêche sont les principales ressources de ce pays où l'eau est omniprésente.

Pendant longtemps les eaux des fleuves chargées en limon rendaient les terres très fertiles et permettaient plusieurs récoltes de riz par an.

Mais aujourd'hui la montée des eaux de l'océan au sud et les crues des fleuves au nord font reculer les terres cultivables d'une population toujours plus nombreuse.

Le Bangladesh dans l'actualité

Trajectoire du cyclone Sidr en 2007

Le littoral du Bangladesh est de plus en plus menacé par la violence des cyclones : des vents violents venus de l'océan et chargés de pluies torrentielles s’abattent sur le pays détruisant cultures et habitations.

En 2007, le cyclone Sidr, tristement célèbre fait plus de 3 500 morts et 10 00 disparus. Les rizières sont inondées, les puits pollués par l'eau de mer, les routes coupées et les villages détruits. Beaucoup de villages n'ont pas encore aujourd'hui surmonté les ravages provoqué par Sidr.

Avec le réchauffement climatique, les cyclones se forment plus facilement au-dessus des mers chaudes et sont de plus en plus fréquents.

Les risques naturels au Bangladesh

Le Bangladesh est très vulnérable et exposé aux risques naturels liés à l'eau :

Les cyclones devenus plus fréquents conjugués à la montée des océans font pénétrer les eaux de mer à l'intérieur des terres littorales.
La fonte accélérée des neiges et glaciers de l'Himalaya provoquent de redoutables et spectaculaires crues des fleuves qui détruisent et emportent des pans de terre entiers.
Chaque été, les pluies de la mousson, abondantes et ininterrompues durant des semaines, font monter les cours d'eau et fragilisent les sols.

Ces risques s'aggravent avec le réchauffement climatique.

Terres abîmées par la sel

La pénétration des eaux de mer à l'intérieur des terres dégradent les sols arables : les cultures deviennent dès lors impossibles en raison d'une teneur en sel trop élevée.

Ainsi la mangrove (formation végétale présente dans les marais d'une richesse biologique exceptionnelle) ne survit pas à la salinité : les arbres et les animaux meurent, et les habitants abandonnent des paysages désolés.

La corvée de l'eau

La population a du mal à trouver de l'eau potable qui manque dans le pays. Les puits et nappes phréatiques sont dégradés par les eaux boueuses et ou salées.

Les familles attendent des heures les camions citernes très tôt le matin pour être sûres d'être approvisionnées. Elles effectuent pour cela de nombreux kilomètres. La corvée de l'eau peut monopoliser la moitié de la journée !

Se protéger du risque

Afin de se protéger de la montée des eaux, les villages des littoraux édifient des digues faites de blocs de boues et de bambous.

Les matériaux et moyens utilisés peuvent sembler dérisoires devant l'ampleur de la menace. Les habitants démunis ne peuvent compter que sur eux-mêmes : l'Etat du Bangladesh, trop pauvre ne leur vient pas en aide.

L'exode vers la capitale

La capitale Dacca a vu sa population exploser depuis le début du siècle, avec un doublement démographique. La métropole compte actuellement environ 18,6 millions d’habitants, et le mouvement d’urbanisation, qui en est à ses début dans le pays, n’est pas près de s’arrêter.

Beaucoup de paysans ayant tout perdu finissent par gonfler un peu plus les bidonvilles de la capitale et vivent dans des conditions effroyables. La ville compte de plus en plus de réfugiés climatiques à la recherche de travaux souvent précaires et souvent pénibles (comme les fabricants de briques de la page suivante qui gagne une misère : moins de 100 takkas ou un euro par jour).

S'adapter et changer de vie

De nouvelles opportunités ?

Avec la disparition des cultures et des villages, certains entrepreneurs développent l'élevage de crevettes plus lucratif que la riziculture.

Les crevettes sont destinées à l'exportation et le Bangladesh commence à se tourner vers l'étranger.

Cependant les emplois créés sont insuffisants pour permettre aux populations déplacées de rester. Plus grave, certains paysans cède leurs terres pour une somme dérisoire et finissent dans la misère. Ils choisissent de partir pour Dacca...

Montée des eaux au Bangladesh

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