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L'effet de favoritisme

L'effet de fatigue

L'écart-type

L'effet de halo

L'effet goutte d'eau

L'effet de contraste

L'effet d'ordre

L'effet choc

Les conditions de correction influencent le jugement de l’évaluateur. On corrige sans aucun doute plus équitablement le matin, bien assis à une table de travail que le soir dans les transports en commun…

Tout au long d’une production, qui n’est pas inintéressante, l’enseignant a toléré les erreurs d’orthographe, l’écriture quasi illisible, la ponctuation fautive, puis, la vingtième majuscule absente après un point fait déborder le vase…

Tel enseignant, sur une échelle de notation de zéro à vingt, n’utilise que la fourchette comprise entre huit et douze. On dit alors que son écart-type est de quatre points. Tel autre n’utilisera jamais les notes comprises entre dix-sept et vingt.

Le favori ou le « chouchou » est en général celui qui renvoie à l’enseignant une image gratifiante de lui-même. Quel dommage de lui mettre une « mauvaise » note …

A l’oral, un élève sympathique, convivial et positif est mieux noté qu’un introverti qui a du mal à avoir confiance en lui. A l’écrit, un travail soigné et lisible fait meilleure impression qu’un bon travail mal présenté.

La même erreur toutes les trois phrases et la note chute en dessous de la moyenne (choc négatif) ; une seule idée géniale dans un devoir qui l’est moins et la note grimpe au-dessus de la moyenne (choc positif).

Une copie moyenne souffre d’être corrigée juste après une excellente production. Si elle avait été corrigée juste après une copie très médiocre, il y a fort à parier qu’elle aurait obtenu une bien meilleure note…

On est en général malheureusement plus sévère à la fin d’une série de copies qu’au début. La note attribuée à un travail dépend donc de sa place dans le paquet.